Le contexte du projet

  • Avant 2018, les états membres de l’Union européenne doivent mettre en place des modalités de validation communes.
  • La conférence internationale Erasmus + d’octobre 2015 a rappelé l’importance d’établir des liens entre la reconnaissance des compétences et l’employabilité, en particulier pour les populations peu qualifiés, non diplômées.
  • Si la volonté de reconnaître les compétences de ces populations est unanime, les approches méthodologiques, restent éclectiques et parfois peu formalisés.
  • Le Cadre Européen des Certifications semble l’un des outils qui permettrait d’établir des correspondances entre ces différentes démarches.
    Ce projet répond à la demande d’orientation et d’évaluation des publics peu qualifiés dans la perspective de leur employabilité.
  • La conférence internationale Erasmus +, organisée à Bruxelles les 13 et 14 octobre 2015 à l’initiative des trois agences européennes Erasmus + (France, Belgique, Luxembourg), a rappelé l’importance d’établir des liens entre la reconnaissance des compétences et l’employabilité, en particulier pour les populations peu qualifiés, non diplômées.
  • Si la volonté de reconnaître les compétences de ces populations est unanime, les entrées méthodologiques, les outils de mesure et d’évaluation, les liens avec la formation professionnelle – le travail et les certifications- restent eux, éclectiques et peu formalisés.
    Ce projet répond à la demande des professionnels de l’orientation et de l’évaluation des publics pas ou peu qualifiés, de l’éducation formelle et non formelle, souhaitant accentuer les liens entre leurs actions, leurs outils d’évaluation et l’employabilité des populations peu qualifiées.

Les résultats attendus

  • Utilisation du référentiel de compétences transversales par les dispositifs d’insertion et formation professionnelle des trois états membres, en lien avec des certifications professionnelles.
  • Installation des démarches d’évaluation élaborées pendant le projet dans le cadre des orientations et des formations des publics peu qualifiés (en amont des certifications, en particulier pour reconnaître les pré-requis d’accès aux certifications).
  • Diffusion des productions à un nombre important de partenaires européens, porteurs de projets en cours, œuvrant pour le développement des compétences de base, d’alphabétisation et de formation linguistique des migrants.
  • Diffusion auprès des centres documentaires et des têtes de réseau d’organismes et associations œuvrant dans le champ de l’intégration professionnelles des populations migrantes. (Centre Européen des Langues Vivantes, CELV Gratz, en Autriche, entre autres.

Une construction collaborative

Le projet est coordonné par le GIP FCIP de l’académie de Versailles :

  • Gérard PUIGDEMONT – Directeur du GIP-FCIP  de l’académie de Versailles et délégué académique à la formation continue de l’académie de Versailles
  • Joëlle POCHELU – Coordinatrice technique
  • Mariela DE FERRARI – Coordinatrice technique

Il s’inscrit dans une démarche de co-construction de l’ensemble de ses partenaires.

France : CAFOC de Nantes / ID6
Luxembourg : 4motion / Université du Luxembourg / BRAINIACT
Belgique : Le Consortium de Validation des Compétences /AID /Alterform

Il s’agit de :

  • Construire un référentiel de compétences transversale : GIP FCIP académie de Versailles
  • Élaborer des protocoles et suivi des expérimentations : université du Luxembourg
  • Formaliser des démarches d’évaluation issues des expérimentations : Université du Luxembourg et GIP FCIP académie de Versailles
  • Construire un guide de diffusion : Consortium de Validation des Compétences

Les 2 aspects innovants

  • Le calibrage des compétences transversales par l’établissement d’échelles de « niveau de maîtrise », à l’image du Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL) d’une part, la mise en correspondance de ces niveaux de maîtrise avec ceux du Cadre Européen des Certifications (CEC) et les exigences des métiers et secteurs professionnels correspondant aux premiers niveaux de certification, d’autre part.
  • La contextualisation des compétences transversales au niveau professionnel rend complémentaires tous les répertoires de compétences clés et de base circulant dans les espaces francophones européens et induit une imbrication innovante par la mutualisation des multiples projets et dispositifs – instructions de base, alphabétisation, compétences clés -. fuser un guide d’utilisation du référentiel adossé aux démarches d’évaluation.

Les enjeux pour les pays francophones

  • Chacun des pays partenaires – Belgique, France, Luxembourg – rencontre les mêmes problèmes en lien avec leur approche historique des « savoirs de base ou instructions de base » ancrée dans la formation initiale et cherche aujourd’hui à reconnaître les compétences de ces populations par des certifications professionnelles.
  • Un deuxième enjeu transnational concerne « la maîtrise de la langue française » comme langue de travail et de reconnaissance professionnelle qui considéré comme faisant partie des « savoirs de base », n’est pas calibré en tant que compétence transversale professionnelle.
  • Ces trois états ayant œuvré pour la reconnaissance des compétences clés, sans lien avec les certifications professionnelles, le projet RECTEC apporte une dimension fédératrice et de cohésion entre ces projets européens.
  • L’utilisation d’un référentiel commun à tous les acteurs de l’insertion professionnelle (orientation, évaluation, formation, certification) avec l’élaboration et la validation de standards – paliers de compétences constitue l’enjeu majeur du projet.
  • La reconnaissance des compétences transversales, y compris partielles permet de construire une approche inclusive et valorisante.
  • Le fait de proposer des outils visibles et lisibles aux employeurs potentiels, calibrés et validés en fonction des réalités du monde professionnel, et en lien avec les certifications professionnelles facilite la verbalisation des compétences par les chercheurs d’emploi.